Archive pour août 2008

Prière scoute

Lundi 18 août 2008

prière scoute

Seigneur Jésus,

Apprenez-nous à être généreux,

A Vous servir comme Vous le méritez,

A donner sans compter,

A combattre sans souci des blessures,

A travailler sans chercher le repos,

A nous dépenser sans attendre,

D’autre récompense que celle de savoir,

Que nous faisons Votre Sainte volonté.

Amen.

Homélie de JP II, 150ème anniversaire de la promulgation du dogne de l’immaculée conception.

Vendredi 15 août 2008

PÈLERINAGE APOSTOLIQUE DU PAPE JEAN-PAUL II À LOURDES À L’OCCASION DU 150ème ANNIVERSAIRE DE LA PROMULGATION DU DOGME DE L’IMMACULÉE CONCEPTION

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

 Dimanche 15 août 2004.

1. «Que soy era Immaculada Councepciou». Les paroles que Marie adressa à Bernadette le 25 mars 1858 résonnent avec une intensité toute particulière en cette année au cours de laquelle l’Église célèbre le cent cinquantième anniversaire de la définition solennelle du dogme proclamé par le Bienheureux Pie IX dans la Constitution apostolique Ineffabilis Deus.

J’ai vivement désiré accomplir ce pèlerinage à Lourdes pour rappeler un événement qui continue à rendre gloire à la Trinité une et indivise. La conception immaculée de Marie est le signe de l’amour gratuit du Père, l’expression parfaite de la rédemption accomplie par le Fils, le point de départ d’une vie totalement disponible à l’action de l’Esprit.

2. Sous le regard maternel de la Vierge, je vous salue tous cordialement, chers Frères et Soeurs venus à la grotte de Massabielle pour chanter les louanges de Celle que toutes les générations proclament bienheureuse (cf. Lc 1,48).
Je salue en particulier les pèlerins français et leurs évêques, notamment Monseigneur Jacques Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au début de cette célébration.
Je salue Monsieur le Ministre de l’Intérieur, qui représente ici le Gouvernement français, ainsi que les autres personnes qui font partie des Autorités civiles et militaires présentes.
Ma pensée affectueuse rejoint aussi tous les pèlerins venus ici de diverses parties de l’Europe et du monde, et tous ceux qui sont unis spirituellement à nous par la radio et la télévision. Je vous salue avec une particulière affection, chers malades, qui êtes venus dans ce lieu béni pour chercher soulagement et espérance. Que la Vierge sainte vous fasse percevoir sa présence et qu’elle réconforte vos coeurs !

3. «En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne…» (Lc 1, 39). Les paroles du récit évangélique nous font percevoir avec les yeux du coeur la jeune fille de Nazareth en chemin vers la «ville de Judée» où demeurait sa cousine, pour lui offrir ses services. Ce qui nous touche avant tout en Marie, c’est son attention pleine de tendresse envers sa parente âgée. C’est un amour concret qui ne se limite pas à des paroles de compréhension mais qui s’engage personnellement dans une véritable assistance. A sa cousine, la Vierge ne donne pas simplement quelque chose qui lui appartient; elle se donne elle-même, sans rien demander en retour. Elle a parfaitement compris que, plus qu’un privilège, le don reçu de Dieu est un devoir, qui l’engage envers les autres dans la gratuité qui est le propre de l’amour.

4. «Mon âme exalte le Seigneur…» (Lc 1, 46). Lors de sa rencontre avec Élisabeth, les sentiments de Marie jaillissent avec force dans le cantique du Magnificat. Par ses lèvres s’expriment l’attente pleine d’espérance des «pauvres du Seigneur» ainsi que la conscience de l’accomplissement des promesses, parce que Dieu «s’est souvenu de son amour» (cf. Lc 1, 54).
C’est précisément de cette conscience que jaillit la joie de la Vierge Marie, qui transparaît dans l’ensemble du cantique: joie de se savoir «regardée» par Dieu malgré sa «faiblesse» (cf. Lc 1, 48); joie en raison du «service» qu’il lui est possible de rendre, grâce aux «merveilles» auxquelles l’a appelée le Tout-Puissant (cf. Lc 1, 49); joie pour l’avant-goût des béatitudes eschatologiques, réservées aux «humbles» et aux «affamés» (cf. Lc 1, 52-53).
Après le Magnificat vient le silence; rien n’est dit des trois mois de la présence de Marie aux côtés de sa cousine Élisabeth. Ou peut-être il nous est dit la chose la plus importante: le bien ne fait pas de bruit, la force de l’amour s’exprime dans la tranquille discrétion du service quotidien.

5. Par ses paroles et par son silence, la Vierge Marie nous apparaît comme un modèle sur notre chemin. C’est un chemin qui n’est pas aisé: par la faute de ses premiers parents, l’humanité porte en elle la blessure du péché, dont les conséquences continuent encore à se faire sentir chez les rachetés. Mais le mal et la mort n’auront pas le dernier mot ! Marie le confirme par toute son existence, en tant que témoin vivant de la victoire du Christ, notre Pâque.
Les fidèles l’ont compris. C’est pourquoi ils accourent en foule près de la grotte, pour écouter les avertissements maternels de la Vierge, reconnaissant en elle «la femme revêtue de soleil» (Ap 12, 1), la Reine qui resplendit près du trône de Dieu (cf. Psaume responsorial) et intercède en leur faveur.

6. Aujourd’hui, l’Église célèbre la glorieuse Assomption au Ciel de Marie avec son corps et son âme. Les deux dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption sont intimement liés. Ils proclament tous deux la gloire du Christ Rédempteur et la sainteté de Marie, dont la destinée humaine est dès à présent parfaitement et définitivement réalisée en Dieu.
«Quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi; et là oj je suis, vous y serez aussi», nous a dit Jésus (Jn 14, 3). Marie est le gage de l’accomplissement de la promesse du Christ. Son Assomption devient pour nous «un signe d’espérance assurée et de consolation» (Lumen gentium, n. 68).

7. Chers Frères et Soeurs ! De la grotte de Massabielle, la Vierge Immaculée nous parle à nous aussi, chrétiens du troisième millénaire. Mettons-nous à son écoute !
Écoutez d’abord, vous les jeunes, vous qui cherchez une réponse capable de donner sens à votre vie. Vous pouvez la trouver ici. C’est une réponse exigeante, mais c’est la seule réponse qui vaut. En elle, réside le secret de la vraie joie et de la paix.
De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous, les femmes. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme, à notre époque tentée par le matérialisme et par la sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du coeur. A vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible ! A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maître.

La Vierge de Lourdes a enfin un message pour tous: le voici: soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous: la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, Lui qui «nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres» (Ga 5, 1). Défendez votre liberté !
Chers Amis, pour cela nous savons que nous pouvons compter sur Celle qui, n’ayant jamais cédé au péché, est la seule créature parfaitement libre. C’est à elle que je vous confie. Marchez avec Marie sur les chemins de la pleine réalisation de votre humanité !

Femmes pour L’aimer [7]

Dimanche 10 août 2008

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582)

L’enfance de Teresa de Ahumada, alimentée par des lectures pieuses, baigna dans une atmosphère passionnée ; à sept ans, elle s’enfuit de chez elle afin d’être capturée par les Sarrasins, déjà elle espérait le martyre qui lui ouvrirait, croyait elle, les portes du ciel… Mais son oncle la ramena à la maison et elle commença de rêver à la vie religieuse tout en se plongeant avec délices dans les intrigues amoureuses de l’adolescence.

Son père la confie alors aux Augustines d’Avila où elle fut pensionnaire de 16 à 18 ans. Puis elle prend la résolution de devenir religieuse, plus par souci d’ambition personnelle que pour un véritable amour de Dieu. Elle choisit d’entrer au Carmel où elle avait une parente, mais son père s’y oppose et elle s’enfuit à nouveau de la maison. Enfin, elle prononce le 3 novembre ses vœux solennels, elle a 22 ans. Elle tombe malade et durant sa convalescence à Beccedas elle lit les œuvres du franciscain Francisco de Osuna qui influencerons sa destinée spirituelle. En 1534, une expérience mystique majeure lui révèle l’image du Christ flagellé.

Six ans plus tard, elle éprouve douloureusement la nature infernale de la perde des âmes ; elle décide de travailler sans relâche à son salut et d’observer la règle avec sérénité et diligence. En 1562 elle fonde le petit couvent de Saint Joseph d’Avila qui institue les observances traditionnelles du Carmel ; Les vocations affluent et la renommée de Thérèse déclenche des mouvements de ferveur exceptionnels. En 1567, elle rencontre un jeune moine avec lequel elle se liera d’une forte amitié spirituelle, il s’appelle Jean de la Croix… le prieur général du Carmel la charge de créer autant de couvents réformés qu’elle le pourra (15 monastères seront successivement établis sous ses ordres). Elle meurt d’épuisement à Alba de Tormes à l’âge de 67 ans. Béatifiée en 1614, puis canonisée en 1622.

L’oraison constitue la pierre angulaire de la doctrine spirituelle de Thérèse d’Avila. Cette prière silencieuse concentre intérieurement l’effusion divine manifestée dans la beauté et la gloire du monde. Dieu est inconnaissable, dissimulé et cependant présent au milieu de nous grâce à son fils. Elle enseigne une voie mystique graduelle : les étapes sont nombreuses entre les prières maladroites et le faîte sublime de l’union mystique. Les degrés de cette progression dépossèdent l’homme de lui même et, au fur et à mesure que sa vie intérieure se simplifie, s’allège de ses pesanteurs psychologiques, se purifie de ses scories mentales, la présence divine s’affirme et rayonne au centre de l’âme que Thérèse aimait à nommer le château.

Femmes pour L’aimer [6]

Samedi 9 août 2008

Jour 2: la contemplation de l’amour divin.  

La prière contemplative n’est pas le fruit d’une technique, mais elle est un don à accueillir. Sainte Jeanne de Chantal disait : « La meilleure méthode d’oraison c’est de ne pas en avoir, car l’oraison ne s’obtient pas par artifice mais par grâce. »

Dieu se donne librement et gratuitement à l’homme. Sainte Thérèse d’Avila affirmait que « tout l’édifice de l’oraison est fondé sur l’humilité. » c’est à dire que la conviction que de nous-mêmes nous ne pouvons rien mais que c’est Dieu et lui seul qui peut produire en notre vie un bien quelconque.

L’appel à l’oraison, à la vie mystique, à l’union à Dieu dans la prière est aussi universel que l’appel à la sainteté, parce que l’un ne va pas sans l’autre.

La foi et la confiance sont les bases de l’oraison. La vie d’oraison comporte une part de combat, et dans ce combat l’arme essentielle est la foi.

Dieu est présent, Dieu est là auprès de nous, nous regarde et mous aime. Il est là, non pas parce que nous le méritons ou le sentons, Il est là parce qu’Il l’a promis.
« Celui qui vient à moi, je ne le jettera pas dehors. » (Jn 6,37).

Nous devons croire que nous sommes tous appelés à rencontrer Dieu dans la prière et que Dieu donne la grâce nécessaire pour cela.

L’oraison est source d’une infinité de biens. Elle nous transforme intimement, nous sanctifie, nous guérit, nous fait connaître et aimer Dieu, nous rends fervents et généreux dans l’amour du prochain.

« Demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe ou ouvrira. » (Lc 11, 9-10)

Qui persévère dans la confiance recevra infiniment plus que ce qu’il ose demander ou espérer.

On doit prier non pour se rechercher soi-même, pour se faire plaisir, mais pour faire plaisir à Dieu.

Femmes pour L’aimer [5]

Jeudi 7 août 2008

Jour 1: l’exemple des Saintes Femmes de Jérusalem. 

Dans les villages et sur les routes de Galilée, les femmes côtoient Jésus pendant les trois ans de sa vie publique.

L’une d’elles, une pécheresse de la ville, portant un flacon de parfum se jette, tout en pleurs, aux pieds de Jésus. Elle les baigne de ses larmes et les essuie avec ses cheveux, les couvre de baisers et répand sur eux du parfum.
Au pharisiens qui murmure qu’une personne qui se dit prophète ne devrait pas se laisser approcher par une femme impure, Jésus répond : « si je te déclare que ses péchés si nombreux sont pardonnés, c’est parce qu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » (Lc 7, 36-48)

Après avoir été ainsi pardonné ou guéries, les unes retournent chez elles, d’autres décident de la suivre et de le servir. Pour Marie, surnommée Magdeleine, parce qu’elle est du village de Magdala, le passage de Jésus provoque un bouleversement total.
Elle a tout ce qu’il faut pour être heureuse, des biens suffisants, mais elle est possédée par sept démons.
Quand elle rencontre Jésus, elle est guérie de ses démons et celle décide alors de suivre Jésus et de mettre ses biens à sa disposition. Celles qui, à l’exemple de Marie de Magdala suivent Jésus de villes en villages, de Galilée jusqu’à Jérusalem, prennent soin du quotidien, de l’intendance. Il y a Jeanne, Suzanne, Marie, mère de Jacques, Salomé, et la mère des fils de Zébédée.
Leur mode de vie est simple, la nourriture frugale. Les femmes font les gestes de toujours pour faire cuire le pain et griller le poisson que les hommes on,t péché durant la nuit.

Elles sentent aussi que le but de se service pourrait ne pas se limiter à la satisfaction d’avoir des bons repas et un lieu agréable pour se reposer.
Jésus leur dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. La vie n’est elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas dans les greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons nous manger ? Qu’allons nous boire ? de quoi allons nous nous vêtir ? Cherchez d’abord le Royaume et la Justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6, 25-34)

Les femmes comprennent de mieux en mieux que l’ont peut choisir de servir : ce n’est pas un sort qui leur est réservé ni la conséquence d’une manque de compétence. Servir devient la possibilité de s’identifier à celui qui aime Jésus. Plus on le sert et plus on devient son ami.

« Si quelqu’un me sert, qu’il me suive, et où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. » (Jn 2, 26)
Quand Jésus est crucifié au Golgotha, les femmes, qui l’ont suivi depuis la Galilée, affrontent cette épreuve, le cœur brisé, incapables d’exprimer, autrement que par leur présence, combien elles croient en Jésus et en sa mission, malgré cet échec apparent.
Les femmes sont là, à la naissance et à la mort. Elles sont là jusqu’au bout, parce que >Jésus est en droit de compter sur elles pour cet accompagnement.
C’est un accompagnement silencieux : elles ont veillé biens des mourants et savent qu’une simple présence est un baume sur la douleur. Les femmes assurent cette simple mission de présence.

Marie Madeleine devient la figure emblématique de la pécheresse au grand cœur, tant de fois peinte au cours des siècles.
La représentation qui l’a dépeint le mieux dans une attitude rendue particulièrement belle par sa simplicité est celle de la rencontre au tombeau.
A genoux, elle tend une main suppliante vers Jésus : c’est l’instant où elle voit la gloire du ressuscité ; il est encore plus beau que le plus beau des enfants des hommes. Celui qu’elle ne peut toucher lui transperce le cœur : elle est éblouie de l’amour infini de Dieu.
En un instant, elle s’est sentie appelée à un amour différent qui survit à l’absence du corps, dans une croyance absolu de la présence invisible.

Elle ne baisera plus ses pieds, elle ne parfumera plus sa tête, mais elle vivre de sa vie, tout son corps de Ressuscité lui sera une présence vivante qu’elle contemplera et qu’elle aimera de tout son cœur.

Après l’Ascension et la Pentecôte, les apôtres fondent des communautés, rendent témoignage et annoncent la parole du seigneur.
Les saintes femmes continuent à accompagner discrètement. Leur compréhension de la personne de Jésus devient une référence et les gestes pour le servir, un modèle de conversion.

Au delà de la légende, les gestes et les actions des femmes de l’Evangile ont toujours inspiré la vie de celles qui s’attachent à Jésus et veulent le servir.
Se sentant incapables d’aimer le Christ comme elle le voulait, Sainte Thérèse d’Avila demande à Marie-Madeleine de la guider sur le chemin de la conversion, pour aimer Jésus comme elle l’a aimé lorsqu’elle l’a vu mourir sur la croix et vivre dans la contemplation alors qu’elle était privée de sa présence.
Premiers témoins de la résurrection, elles ne transmettent pas la Bonne nouvelle de Jésus par des discours aux juifs ou aux païens comme le font les apôtres. Elles sont porteuses de vie, porteuses d’amour.

Que l’exemple des Saintes Femmes nous conduisent à notre tour sur le chemin de la conversion, qu’elle nous permettent d’arriver à cette simplicité de vie.
Qu’à leur exemple toute notre vie se soit qu’un don de nous-mêmes par amour du Christ.

Prions Sainte Marie-Madeleine, qu’elle nous obtienne un plus grand amour de la personne de Jésus, pour qu’à notre tour nous le suivions.

Que notre Route soit une quête de l’amour divin.

Amitié, liberté

Mardi 5 août 2008

veille.jpg 

Amitié, amitié, liberté, liberté 
Par vous l’avenir sera plus beau. (bis)


1. Le visage inondé de lumière
Tourné vers des lendemains heureux, 
Nous bâtissons une cité fière 
en chantant ce refrain joyeux:   


2. Si nous peinons parmi la tempête,
Ecoutons nos chefs pour marcher droit.
Unissons nos forces pour tenir tête,
Aidons-nous à porter la croix. 

 
3. Quand les fils d’Europe en foule immense
Avec nous chanterons ce refrain, 
Tous unis dans la même Espérance, 
Nous vivrons un nouveau matin.

Femmes pour L’aimer [4]

Lundi 4 août 2008

Il y a dans le scoutisme ces choses inconnues, cet appel de la nature, cet appel de la route, qui nous font rêver, qui nous prennent tout entier, qui nous font partir…
Il y a cette recherche, ce besoin de découvrir, d’aller plus loin…

Oh, s’ils savaient ceux qui critiquent ! S’ils savaient ce qui nous fait partir, cette recherche perpétuelle de l’amour, cette recherche de la vérité, oui, s’ils savaient ils viendraient avec nous !

Il n’y a que ce besoin d’être soi, rien que soi au milieu des choses naturelles, pour pouvoir regarder le monde avec des yeux émerveillés, et tout donner de ce qu’on a appris parce qu’on aime…

Parce qu’à la fin du comte, Chacun a besoin de se connaître et d’être reconnu à sa juste valeur, parmi des choses vraies, qui seulement peuvent donner la joie.

Il y a dans le scoutisme ces choses inconnues, cet appel de la forêt, ce besoin de rencontrer des gens nouveaux, ce besoin d’être vrai, cette soif de beauté et de vie, cette curiosité jamais assouvie, cette volonté de faire toujours mieux, qui font sans cesse renaître le goût de l’aventure et le besoin d’aimer…

Femmes pour L’aimer [3]

Dimanche 3 août 2008

  »Rester immobile ne sert à rien.

Il faut choisir entre progresser ou régresser.

Allons donc de l’avant et le sourire aux lèvres. »

B.P.

Femmes pour L’aimer [2]

Samedi 2 août 2008

Moment lumière. 

Vie pauvre, vie dure, vie pure;

Bref, vie saine et vie vraie.

Plus notre civilisation se fera antihumaine,

Plus nécessaire sera la route

Pour nous remettre souvent dans le vrai climat de notre nativité…

Sur la route, rien ne sépare, tout forge l’unité.

On part en raid. La route fait la souplesse.


 
Père Paul Doncoeur

Route 2008, Femmes pour L’aimer [1]

Vendredi 1 août 2008

Quo vadis ?

Cher tous,

Voilà notre feu rentré de sa route ! Une aventure qui nous a conduit cette année de Figeac à Rocamadour. Notre thème de marche était « Femmes pour l’aimer ».
Tout au long de ce mois d’août, nous allons vous faire partager notre carnet de route: vies de femmes exemplaires, moments lumière, méditations, citations, chants…
Ce carnet, confectionné avec soin par notre cheftaine de feu a été notre fil conducteur spirituel de la semaine. Il sera désormais en ligne pour toutes celles qui n’ont pas de feu près de chez elles, pour toutes celles et ceux qui désirent découvrir la spiritualité guide-aînée… pour tous les curieux aussi !

Alors nous vous souhaitons à vous aussi une bonne route virtuelle, mais pas moins spirituelle !

 Les GA du feu Bienheureuse mère Térésa.

 

 *   *   *

 

Femmes pour L’aimer

femmes pr L'aimer


Au long des siècles, les femmes consolent, soignent, enseignent, servent la vérité par amour de Jésus, suivant ce qu’il a dit lui-même: « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25,40)
La première, la Vierge Marie a bercé l’Enfant-Dieu, corps et cœurs à l’unisson.
 
Mystiques silencieuses ou femmes actives, fondatrices, maîtresses d’école, mères de famille, elles deviennent des passionnées de la personne de Jésus, de Dieu qui se laisse voir et toucher, aujourd’hui comme hier. Elles le suivent dans la joie comme dans la souffrance, se mettent à genoux pour le prier et prendre soin de lui qui est vivant, pauvre et caché dans les plus petits et les plus démunis.
Tout geste de la vie quotidienne devient un acte d’adoration pour le corps sacré de Jésus qui, selon l’expression de sainte Thérèse de Lisieux, se fait « mendiant d’amour ».
 
Pendant cette route, nous essayerons de parcourir l’histoire de quelques femmes qui nous feront découvrir des formes d’engagement très novatrices. Elles nous éclairent sur ce que peut être le « génie féminin » ou la sainteté au féminin. parce qu’elles aiment Jésus, leurs gestes simples, leur seule présence souvent transformaient des situations désespérées, rendent la paix, convertissent les cœurs.
 
Bercer, consoler: des gestes auxquels notre société consacre peu de temps aujourd’hui.
 
Les Saintes femmes de l’Evangile se sont mises les premières au service de la personne de Jésus. Elles ont cherché à le voir, à la toucher, vénérant affectueusement ce corps dans lequel le Fils de Dieu s’est incarné. Au moment de sa sépulture, elles assurèrent le service de l’embaumement. ces gestes, réservés alors aux femmes, leur permirent d’être les premiers témoins et les messagères de la Résurrection. Elles ont certainement compris le mystère de l’Incarnation d’une manière existentielle, complémentaire de celle perçue par les apôtres.
 
« Je te rends grâce Seigneur pour la merveille que je suis. » Ps 138.
Et parce que nous sommes uniques, nous devons construire notre personne, sur notre chemin. Nous pouvons avoir des modèles, des repères, mais sachons que ce n’est que nous qui pourrons faire notre route avec l’aide du Seigneur. Nous devons devenir ce que Dieu veut que nous soyons, dans toute notre liberté et seulement si nous le désirons.
Le Feu veut nous aider à devenir nous-même en faisant de notre mieux pour être toujours prête à servir Dieu et les autres. A nous de nous découvrir nous-mêmes, de progresser coûte que coûte, joyeusement afin d’être celle que Dieu a voulu.