Archive de la catégorie ‘La spiritualité au feu’

La spiritualité

Samedi 12 janvier 2008

Avec le feu, nous  découvrons l’effort et le dépouillement, nous découvrons la nature (cf. topo nature) qui nous conduit à Dieu, nous découvrons la vie fraternelle.

Nous approfondissons le sens du service déjà découvert à la clairière et à la compagnie (cf. topo servir)

Nous servons Dieu et nous servons l’église, nous sommes fière de notre foi.

Nous travaillons à établir le règne du christ dans notre vie : nous avons soif de Dieu ; et dans le monde qui nous entoure : nous témoignons.

      Importance de la prière

-         la prière brève : communiquer avec Dieu, avec la certitude que nous sommes habitées par Dieu.

-         le moment lumière : « Mais toi quand tu pries, retire-toi au fond de la maison, ferme la porte et prie ton père dans le secret » MT 6,6

Adoration, repentir, démarche, offrande, reconnaissance.

Avec l’aide d’un verset de la bible ou d’un texte spirituel.

-         la prière communautaire : «  quand 2 ou 3 sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » Mt 8,20

En famille, en équipe, en unité, en paroisse.

      Importance de la pratique des sacrements

      Ecriture Sainte

      Connaissance de la vie des saints et de leurs écrits.

      Méditation sur la vie de la sainte vierge.

Le bonheur des autres est entre nos mains. Mais nous ne serons jamais seules, Dieu est avec nous. 

La loi

Samedi 12 janvier 2008

 Promesse

1.      la confiance 

Mériter confiance est différent de faire confiance. Mériter confiance, c’est faire son travail avec conscience et intelligence.Faire confiance est une qualité de chef et d’éducateur. C’est laisser à l’autre toute la possibilité d’agir, et c’est aussi accepter que les choses soient faites autrement que ce qu’on aurait fait soi-même. C’est traiter l’autre en égal. 

2.      la loyauté 

« Que votre oui soit oui, que votre non soit non » Mt 5,37.

Combien d’espoirs déçus, de vies gâchées, parce qu’un jour quelqu’un n’a pas eu le courage de dire non. Les lâchetés et les abandons sont à l’origine de trop d’incompréhensions et même de conflits. Mais aussi combien de vies épanouies, combien de foyer heureux fondés sur un oui, donné avec droiture et jamais repris.

3.      le sens du service 

« Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir. » Mc 10,45

Qu’est devenue la BA de nos 12 ans ? Le sens de l’observation pour deviner ce que l’autre n’ose pas demander ? Et le service quotidien, spontané. Le service fait à fond, pour l’autre et non pour se donner bonne conscience ?

4.      la politesse de cœur 

Pour écouter, accueillir, consoler, encourager ou simplement échanger. Aider l’autre à grandir en essayant de lui renvoyer une image fidèle de lui-même.

5.      le respect de la création 

Car la création est une œuvre divine, que Dieu nous l’a confiée et que nous avons besoin de son équilibre pour notre propre vie.

6.      l’obéissance 

 « Ce ne sont ceux qui disent : Seigneur, Seigneur qui entreront dans le royaume des cieux mais bien celui qui fait la volonté de mon Père. » Mt 7,21

Pas une obéissance passive ou négative mais une obéissance active qui va au devant de ce qui est demandé.

 7.      le goût du travail bien fait 

« La difficulté n’est pas de commencer mais de recommencer »…jusqu’à ce que cela marche !

C’est valable pour la confection d’une tarte aux pommes, comme pour la fondation d’une compagnie, pour la réussite de ses études, comme pour la vie d’un foyer.

8.      la maitrise de soi 

Dans les petites contrariétés comme dans les grandes épreuves, l’entourage n’a pas à subir les contrecoups de nos états d’âme. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne doit pas être au courant : discuter d’un problème permet de le ramener à de plus justes proportions.

Souvent, le meilleur moyen de ne pas penser à ses ennuis, c’est de se préoccuper de ceux des autres.

La maitrise de soi peut faire aussi appel à la prudence, ne pas se mettre dans des situations trop difficiles pour soi, ne pas jouer avec le feu.

9.      le respect du bien d’autrui 

Pour que l’harmonie d’une communauté puisse exister.

10.  la pureté 

« Regarde donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ! » Lc 11,35

Recherche de la simplicité et de la vérité, du respect, du désintéressement et du souci des autres. 

 L’engagement Guides Aîné, c’est vouloir vivre toujours plus le style scout tout au long de notre vie, quelque soit le chemin que Dieu propose. 

Le scoutisme

Samedi 12 janvier 2008

Nous avons choisi un jour d’être guide.

Nous avons  été attirées par cette ambiance d’aventure et de simplicité, d’amitié et d’effort partagé, d’honneur et de discipline librement consenti.

Mais qu’est-ce que le scoutisme ?

C’est d’abord une méthode d’éducation active : le garçon ou la fille prend en main sa propre éducation en respectant un certain nombre de règles simples, claires mais exigeante : la loi scoute et en s’engageant librement sur l’honneur par une promesse.

Dans quel cadre ?

-        La nature parce que c’est l’œuvre de Dieu et parce qu’on ne peut pas tricher longtemps face à ses exigences.

-        La Clairière, la patrouille, l’équipe, petit groupe autonome sous la responsabilité d’un chef, où va se faire l’apprentissage progressif de la responsabilité, de la vie en communauté, avec ses joies et les concessions à faire.

Quel but du jeu ?

-         Former des chrétiens au service de l’église.

-         Former des citoyens actifs, des hommes et des femmes :

Qui savent qui ils sont

Qui ne laissent pas tout tomber à la première contrariété

Qui sont au service des autres

Qui développent en permanence leurs capacités

Qui connaissent leurs limites

            Des hommes et des femmes qui font l’histoire au lieu de la subir.

-         Nous avons prononcé notre promesse et réfléchi à la loi scoute et aux principes. La promesse et la loi n’ont pas la même dimension à 12 ans qu’a 18 ans, ni à 18 qu’a 30. Il est nécessaire d’y revenir de temps en temps et de faire le point.

-         Après la vie à la compagnie, nous sommes appelées à tenir notre place dans l’équipe, à participer aux routes du feu en acceptant leurs exigences matérielles, humaines et spirituelles.

-         Connaître un minimum de techniques scoutes :

o       campisme

o       Orientation, lecture d’une carte

o       Expression (animation d’une veillée, façon de parler et de se comporter)

o       Nature (connaissance et respect de l’environnement)

-         Participer à la vie de mouvement en acteurs et pas seulement en spectateur.

C’est dans l’esprit du scoutisme qu’un certain nombre d’entre nous a été éduqué. Qu’en reste-t-il aujourd’hui que nous sommes des adultes. 

Les flots

Samedi 12 janvier 2008

·  Le flot jaune :  

 C’est la joie de découvrir le chantier, c’est la confiance de fondations solides, c’est la Foi. Nous posons les fondations.

Le flot jaune se remet à
la GA lorsqu’elle a compris que la joie était essentielle et qu’il était important de se connaître soi-même, de connaître son comportement au sein d’une communauté afin de rayonner davantage.

Cette joie doit avant tout être vécue par
la GA.

Elle s’engage à mener une vie de feu, à vivre en équipe, à participer à des activités différentes de celles pratiquées à la compagnie.

Elle choisit un chef d’œuvre à réaliser. Ce chef d’œuvre est l’expression d’un talent personnel, d’un don particulier, qui doit être utile au prochain. Lorsque
la GA désire marquer concrètement le commencement de sa progression, elle demande à recevoir son flot jaune.

· Le flot vert : 

Nous élevons les murs d’appui. C’est l’Espérance des murs qui s’élèvent, de ce qui grandit.

C’est l’occasion de saisir toute l’espérance qui anime notre vie  chrétienne et l’occasion de discerner clairement qu’elle importance on veut accorder au service et comment cela peut se vivre au quotidien.

C’est un moment où l’on découvre souvent l’humilité qui nous est nécessaire pour continuer à agir même si notre action est comme une goutte d’eau dans la mer,  c’est aussi à ce moment qu’on peut apprendre à se fixer des exigences et découvrir combien il est difficile de vivre dans le chemin qu’on s’est tracé et faire l’expérience de la miséricorde envers  soi et les autres.

Tout en continuant son chef d’œuvre,
la GA commence à avoir une vie spirituelle plus soutenue. Elle choisit un directeur spirituel, une marraine pour la guider et se recueille tous les jours à partir d’un texte : c’est le moment lumière. Elle choisit également une devise et un symbole. 

·  Le flot rouge : 

Nous bâtissons toute notre vie. C’est le temps de l’engagement. C’est notre réponse à notre vocation, claire ou à venir. C’est l’Amour avec lequel nous construisons toujours, nous embellissons, nous ouvrons notre maison ou plutôt notre vie.
La GA demande à recevoir son flot rouge, c’est-à-dire à prendre son engagement, lorsque sont posées en elle les bases d’une jeune femme chrétienne qui a le désir de faire de sa vie, une vie de service et d’efforts.

La cérémonie doit être à la hauteur de l’engagement : simple mais belle. C’est un magnifique départ vers le service et le don de soi. 

La progression guide-aînée est un moyen concret et privilégié pour trouver un appui, un fil conducteur pour sa progression. 

Etre Guide-aînée.

Samedi 12 janvier 2008

o       C’est être membre de l’Eglise. 

o       C’est être une femme dans le temps qui lui est donné de vivre, pleinement heureuse dans sa vocation de femme.

o       C’est être une guide, avec le style, la joie et la simplicité du scoutisme, développant ses compétences pour un meilleur service.

o       C’est être enfin soi-même, dans son contexte personnel, son style propre, avec ses talents et sa vocation unique.

Pour allumer un feu, trois éléments sont nécessaire : le bois, le papier et l’allumette.

Le bois c’est nous. En cherchant du bois on en trouve partout. Chaque essence apporte au feu ses qualités : le pin son crépitement, le châtaigner son éclat, le chêne sa force,….Ainsi il peut s’agir de filles qui sortent de la compagnie comme de filles qui n’ont jamais fait de scoutisme.

Le papier, c’est lui qui commence à brûler et permet au bois de s’enflammer plus facilement.

Ce papier, c’est l’accueil, l’accueil de la communauté des chefs, réservé à ces filles qui hésitent à allumer ce feu de peur qu’il ne s’étouffe. Elles ont besoin d’être soutenues et encouragées par l’ensemble des maitrises.

L’allumette permet l’étincelle : grâce à elle jaillit l’idée débordante ou timide du départ, l’idée de tout faire pour allumer ce feu. Elle symbolise ce qui donne naissance à toute chose, Dieu, sans qui le feu n’aurait plus sa raison d’être et sa joie.

Trace après trace, comme une piste simplement ébauchée que nous allons emprunter. A nous d’en faire une route fermement tracé où nous imprimerons nos propres traces.

Flamme après flamme, comme une lumière dans l’obscurité qui n’attend que notre volonté pour s’embraser de proche en proche.

Flamme de feu, comme un signe de la vie aînée. A nous d’alimenter notre vie spirituelle pour que ce feu ne s’éteigne jamais.

Pierre après pierre, comme une maison que nous avons décidé de construire et dont nous seul pouvons établir le plan.

 Voici toutes les étapes de la vie aînée.

On y découvrira
la Foi, l’Espérance et L’Amour qui sont les trois flots de la progression guide-aînée.

Etre nous même !

Samedi 12 janvier 2008

 Mois d’Octobre : 

             Le scoutisme après les guides 

                et la Spiritualité du Feu 

Au Feu, la guide-aînée réfléchie à ce qu’elle voudra être compte tenu de ses aptitudes, de son tempérament et de sa personnalité.

Nous avons toutes besoin de nous construire sur des bases solides afin que notre vie ne s’effondre pas au premier vent contraire.

Toutes, nous avons besoin de conforter notre maitrise de soi, notre unité de vie, d’approfondir notre idéal scout et de nous laisser envahir par Dieu.

Ces bases sont la fondation de la vie que nous voulons construire. Nous avons besoin de fondations, d’un toit pour notre maison.

Mais la maison est différente suivant les matériaux : bois, pierre ou brique, tuiles ou ardoises. Son style varie selon la localisation géographique, le climat, les racines historiques de la région et selon les goûts.

Nous devons être nous même. Celle que Dieu a fait naître dans une époque passionnante, en France, en Europe, dans une famille qui nous marque profondément et avec laquelle existent des liens ineffaçables.

Nous devons être nous même. Celle que Dieu a dotée, par l’intermédiaire de nos parents, d’un patrimoine génétique qui nous est propre, de talents, d’aptitudes mais aussi de défauts.

Le Feu veut nous aider à devenir nous-mêmes en faisant de notre mieux pour être toujours prête à servir Dieu et les autres . 

Pour être nous même, nous devons choisir les matériaux qui nous permettent de construire notre maison :

  • Vous êtes des travailleuses acharnées ? Songez un peu aux loisirs qui vous apporteront un enrichissement, un équilibre.
  • Vous pensez que le travail vous fatigue ? Alors redressez la barre !
  • Vous avez de multiples activités si bien que vos parents finissent par se demander s’ils n’hébergent pas un fantôme ? N’oubliez pas vos familles.
  • Vous avez tendance à vous réfugier dans le cocon familial avec une certaine peur de votre époque ? Faîtes un effort pour vous ouvrir.

 

A nous de nous découvrir nous-mêmes, de progresser coûte que coûte, joyeusement afin d’être celle que Dieu a voulue.