Archive de la catégorie ‘Humour scout’

Il est surement scout !

Mardi 28 avril 2009

Il est surement scout !

Si quand il pleut quelqu’un reste sous la pluie et ne cours pas s’abriter (ou alors c’est un breton!)

Si quelqu’un tutoie tout le monde sans faire attention, y compris ses profs ou son patron.

Si vous ne comprenez rien à ce que deux personnes disent et si elles emploient des termes bizarres (tripod, froissartage, kraal, cul de pat’… ??? cékoiça ???)

Si quelqu’un boit au self de l’eau d’une carafe avec des miettes dedans.

Si quelqu’un se pointe un lundi matin d’hiver en cours en manches courtes et ouvre les fenêtres en arrivant : « ça crève de chaud et ça sent le renfermé ici ! » (Forcément, après deux jours dehors…)

Si quelqu’un préfère dormir par terre plutôt que sur un mauvais lit…

Si quelqu’un emballe ses vêtements dans des sacs plastiques quand il part en voyage.

Si quelqu’un, en voyant un arbre, ne dit pas « oh, qu’il est beau », mais « tiens, il serait bien celui là pour une table ! »

Si quelqu’un arrive en pleine forme le lundi après avoir passé un week-end sous la pluie, alors que les autres se sont enrhumés devant la télé…

Soeur Nitouche

Mercredi 4 juin 2008

Il n’y en avait pas encore sur ce blog,

voici donc une toute petite histoire…

A méditer bien sûr !

Dans un Couvent vivait une jeune religieuse qui avait rapidement acquis une réputation de sainte. Elle se nommait soeur Nitouche.

Soeur Nitouche.

Edifiante dans tous les domaines, elle suivait la règle à la lettre. Toujours d’humeur égale, elle arrivait la première aux offices et  à peine agenouillée, elle s’enfonçait dans un recueillement profond. Soeur Nitouche se proposait toujours pour exécuter les tâches subalternes. Son sourire angélique attirait même les curieux!

Vint à l’oreille de l’évêque du lieu l’existence de cette religieuse au dessus de tout soupçon (sic). Ne pensant n’avoir jamais côtoyé de saint « en chair et en os » il demanda à la Mère Abbesse de rencontrer celle dont la réputation avait franchi les murs du Monastère. Il se fit donc conduire à l’Abbaye distante d’une trentaine de kilomètres de l’évêché. Quand Soeur Nitouche entra dans le parloir où l’attendait Monseigneur, elle se jeta aux genoux du prélat, baisa son anneau, et implora sa bénédiction. « Eh bien, ma fille, relevez-vous !« , lui enjoignit le saint homme qui ne manquait pas de discernement. « Vous faîtes parler à des lieues à la ronde de votre grand état de perfection… Vous êtes bien la sainte du Couvent, n’est ce pas ? » Poursuivit-il. Baissant les yeux vers la pointe de ses orteils qui dépassaient de ses sandales usagées, soeur Nitouche ne nia point. « Oui, Monseigneur« , répondit-elle avec une belle assurance.

L’évêque, fort dépité regretta bien son voyage. L’histoire ne précise pas si soeur Nitouche eut la grâce de retomber sur terre ni si elle acquit l’humilité qui lui faisait tant défaut!

Merci Blandine !